Monday, December 20, 2010

Le Kung Fu Wushu sport olympique?

A l'heure actuelle, le Kung Fu n'est pas reconnu comme une discipline olympique, et les fédérations nationales et internationales sont en plein brassage... Mais comme pour le cas du Tae Kwon Do, cela va peut-être bientôt se faire en raison des demandes de nombreux pratiquants et représentants de cette discipline...
En 1990, le Kung Fu Wushu est présent lors des Jeux Asiatiques organisés en Octobre à Pékin. A l'occasion de ces Jeux, les Chinois décident de promouvoir le Wushu en organisant le premier championnat du monde de Wushu avec la venue de plus de 40 pays et 1200 participants, le tout avec une couverture médiatique mondiale! Depuis, les Chinois demandent la reconnaissance olympique de leur sport national.
Alors, le Kung Fu Wushu sport olympique du 21ème siècle? C'est en tout cas la volonté de tout un peuple... Comment le refuser à un quart de la population mondiale? De plus, le Kung Fu est enseigné jusque dans les écoles dès le plus jeune âge: preuve que les chinois en ont fait un véritable art de vivre! Quoi qu'il en soit, on a pu au moins assister à des démonstrations de Wu Shu lors des JO de Pékin 2008... au moins!


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Wednesday, December 8, 2010

Les arts martiaux chinois, source de bienfaits physiques et mentaux

Les arts martiaux ont le vent en poupe. Sans doute parce qu'ils favorisent maîtrise de soi, gain de force et de souplesse. Le point sur un art qui combine technique de combat, maîtrise du souffle et dimension énergétique. Effet de mode ou vague de fond, les arts martiaux gagnent du terrain. Ils déferlent sur nos écrans de cinéma, autour de mises en scène époustouflantes des pratiques de Kung fu. Mais ils conquièrent d'autres territoires comme les parcs publics accueillant des pratiquants toujours plus nombreux de taï chi chuan et de Qi Gong. De plus en plus prisés, y compris par les femmes, les arts martiaux chinois répondent sans doute à un vrai besoin de société. Le prestigieux Dr Yang Jwing Ming en dévoile les secrets et la pertinence à notre époque.

Les arts martiaux : Une pratique yin et yang

Selon un principe cher à la philosophie chinoise, les arts martiaux se déclinent en deux grandes voies, l'une externe et l'autre interne. "Les deux formes Yin et Yang d'une même famille, et qui se complètent" précise le Dr Yang Jwing Ming.
"Ceux externes sont très physiques, ils développent la musculation, l'amplitude articulaire, l'enracinement, la condition physique... pour être efficace", ajoute Victor Marques, son disciple. La version la plus connue est le Kung Fu, et toutes ses déclinaisons.
Quant aux arts martiaux internes, "ils mettent l'accent sur le travail énergétique, le relâchement, dont la manifestation de la puissance se fait via l'énergie", poursuit le Dr Yang Jwing Ming. Taï chi chuan et Qi gong en sont les deux voies royales.

Arts martiaux : La maîtrise de l'énergie

Le concept de l'énergie est au centre de la pratique martiale, le ch'i comme l'appelle les Chinois. D'après les traditions, elle est représentée par un tigre que le sage Lao-Tseu parvient à chevaucher. "Primordiale pour notre bonne santé, cette énergie vitale anime en permanence la vie et la défense de l'individu contre toutes les agressions externes (le climat, l'alimentation, les bactéries) et internes", explique le Dr Yang Jwing Ming. Elle relie les différentes fonctions du corps par un système de méridiens ou trajet d'acupuncture. Quand le ch'i stagne ou bien se trouve en excès, c'est toute notre structure physiologique, comme mentale, qui dysfonctionne avec à la clé problèmes de santé et conflits.

Arts martiaux, arts santé?

Notre société très sédentarisée, et souvent rivée à l'ordinateur, fabrique des êtres humains dont le corps s'est affaibli. "Une catastrophe", selon le Dr Yang Jwing Ming, et davantage encore pour la jeune génération. Les raisons de se mettre à pratiquer ont donc évolué. "On ne s'exerce plus aux arts martiaux pour se battre, mais bien pour rester en bonne santé et acquérir une véritable discipline de vie saine", affirme ce dernier.
Une pratique martiale régulière va renforcer le tonus en régulant le fonctionnement des différents organes, par une bonne circulation du ch'i, mais aussi en renforçant les muscles, et tout le système cardiovasculaire. À la clé, une bonne immunité et un retour au corps en tant qu'allié.

Patience et concentration, les maîtres-mots des arts martiaux

Nous nous sommes dispersés! "Notre attention est focalisée sur le divertissement et l'excitation. Nous avons oublié la nature de notre essence, le lien entre le corps et l'esprit", déplore le Dr Yang Jwing Ming. Outre les bienfaits physiques qu'apporte la pratique d'un art martial, celle-ci développe également une philosophie à la fois centrée et enracinée. L'apprentissage du taï chi chuan comme du Qi gong demande de la persévérance et de la lenteur. Maîtriser les figures spectaculaires du Kung fu requiert un goût pour l'effort et le respect des limites du corps.
Dans une société où tout va trop vite, le culte de la patience fait toute la différence, il affermit la concentration. Une pratique régulière aura pour principal effet de lever bien des confusions mentales tout en augmentant la volonté de se réaliser en harmonie avec soi, les autres et son environnement.
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Monday, November 29, 2010

Les arts martiaux au Brésil: histoire et styles

Découvrez Montréal arts martiaux Dans l'imaginaire populaire, au Brésil seul le foot serait le sport roi. Comme le seraient les arts martiaux dans les pays asiatiques. Ces images d'Epinal ne sont pas fausses, mais pas totalement justes. En effet, au Japon, le sport no. 1 n'est ni le judo ni le karaté, mais bien le baseball. Sport justement importé au début du 20ème siècle par Jigoro Kano, maître en art martial et fondateur du judo moderne. Quant au Brésil, les arts martiaux et sports de combat sont très bien ancrés dans la société brésilienne; autant qu'ils le sont dans les pays asiatiques, Chine, Japon ou Thaïlande. Les sports martiaux les plus répandus au Brésil, mis à part peut-être le judo, sont le Jiu-jitsu brésilien, la Chute boxe, la luta livre et la capoeira, ce dernier étant certainement le plus connu en dehors des frontières du Brésil. Le jiu-jitsu brésilien tire son origine d'un maître de judo et de l'ancien ju-jitsu japonais du nom de Mitsuyo Maéda, élève de Jigoro Kano de l'école du Kodokan, la mecque du judo moderne. Ce japonais immigra au Brésil pour y établir une colonie japonaise et y rencontra un diplomate brésilien qui lui facilita la tâche en échange de l'enseignement des arts martiaux. Ce diplomate brésilien, Gastao Gracie, est le patriarche de la famille la plus connue au Brésil, le clan des Gracie, qui créèrent ce jiu-jitsu dit brésilien basé essentiellement sur le combat au sol, avec clés et étranglements, mais sans frappes.
Le suivant, la chute boxe, est une école brésilienne issue de la boxe thaïe. L'utilisation des pieds, genoux et coudes pour frapper forme l'essence de ce style qui finit par s'axer sur le free fight ou combat libre. La chute boxe finit par utiliser les techniques de Jiu-jitsu et de luta livre.
Pour la luta livre, c'est une méthode de lutte libre utilisant, outre les techniques de soumissions, clés ou étranglements comme pour le jiu-jitsu. Le combats se déroulent en short et t-shirt seulement, contrairement au jiu-jitsu qui se pratique surtout en kimono de judo (mais ce dernier se pratique également parfois torse nu, surtout pour se familiariser avec le combat libre ou les combattants le sont aussi en général).
La dernier, la capoeira, est un système assez complet qui puise ses origines chez les anciens esclaves noirs, qui maquillèrent leur entraînement de cet art martial par de la danse et de la musique. Les démonstrations de capoeira chez les occidentaux portent justement à confusion puisque la musique donne toujours une impression de danse, alors qu'il s'agit bien d'un art martial.
Toute ces écoles brésiliennes et cela depuis des décennies se livrèrent à des défis très musclés. Des combats violents, parfois officiels ou clandestins, furent la norme au Brésil sous la dénomination de "vale tudo" qui veut dire en portugais "tout est permis". Cette nation du foot porte un héritage martial de près d'un siècle qui n'a plus rien à envier aux pays d'Extrême-Orient.
Mais quelle est la véritable origine des art martiaux en Orient? La légende veut que quelques siècles avant J-C, un moine guerrier Hindou du nom de Bodhidharma entreprit un voyage en Chine, allant y enseigner les arts de combat dans le fameux monastère Shaolin, berceau du Kung fu et des arts martiaux notamment japonais comme l'ancien ju-jitsu des samouraïs.
Mais en remontant plus haut à la source des arts martiaux, ces derniers seraient arrivés aux Indes par les conquêtes d'Alexandre le Grand, lorsqu'il atteignit les abords de l'Indus avec ses armées. Et ce serait à partir du pancrace grec, un système de combat à main nue très répandu à l'époque de la Grèce antique, que le moine indien Bodhiharma en aurait acquis les bases, donnant naissance aux arts martiaux d'orient.  Découvrez Montréal arts martiaux

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Tuesday, November 16, 2010

L'origine et les règles du kick-boxing

Découvrez Montréal arts martiaux Style de boxe très apprécié au Japon comme aux Etats-Unis, le Kick-Boxing a été créé par les Japonais après les Jeux Olympiques de 1964. Ce sport de combat utilise diverses techniques issues de la boxe thaïlandaise (Muay thai) et du kyokushinkaï.
C’est le promoteur Osamu Noguchi qui utilise la première fois le terme Kick-boxing pour désigner cette version japonaise de la boxe thaïe. Après avoir séjourné Thaïlande, il met en place une forme de rencontre sportive avec l'aide de Kenji Kurosaki, spécialiste de Kyokushinkaï, où sont utilisées les techniques de poing et jambe, les coups de genoux et les projections de Judo.
En 1966 les règles du kickboxing évoluent, les coups de têtes et les projections sont interdits.
Quelles sont les règles d’un combat en kick-boxing " japonais "?
-5 rounds de 3 minutes
-Les coups autorisés et les irrégularités sont identiques à ceux du Muay thaï , à la différence prêt qu’il est interdit de projeter son adversaire.
-En Europe, le kickboxing ne comprend pas les coudes et les corps à corps sont limités.

Quelques champions de kick-boxing:
Peter Aerts, Masaaki Satake, Musashi, Sam Greco, Albert Kraus, Masato, Jerome Lebanner, Maurice Smith…
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