Wednesday, December 14, 2011

Les bienfaits du karaté

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Porteur de très hautes valeurs humaines, il nous fait découvrir des potentialités oubliées, nous fait prendre conscience de l’équilibre nécessaire entre le trop et le pas assez, le juste milieu, la juste pensée, la parole juste et le geste juste.

La discipline physique et mentale demandée instaure la maîtrise de ses émotions, l’humilité, tout en construisant une grande confiance, clé d'une vie sereine.La précision de la technique améliore la concentration et active le cerveau.

Selon l’âge, la pratique du karaté va apporter des bienfaits spécifiques. Pour les jeunes, le karaté est une pratique éducative et ludique qui permet de canaliser la volonté et l’énergie, améliore l’écoute, apprend à perdre, à gagner dans le respect, avec une confiance en soi et dans les autres. Pour les moins jeunes, le karaté améliore les performances neurologiques et musculaires tout en donnant une nouvelle confiance dans la vie par la gestion de ses échecs comme de ses victoires.

 
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Tuesday, December 6, 2011

Équipement pour la canne de combat

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 Telle qu'elle a été codifiée dans les années 1970 pour être pratiquée en compétition sportive, la canne de combat est légère, en châtaignier et de forme légèrement tronconique.
Elle a une longueur de 95cm pour un poids de 120g environ et est composée de 3 parties qui sont de la base au sommet:
• la manchette (15cm)
• la surface de parade
• la surface autorisée de touche (20 derniers cm)

Il existe donc des compétitions dans lesquels deux tireurs s'affrontent, chacun armé d'une canne. On peut aussi pratiquer du double canne (une canne dans chaque main), de la canne chausson (où l'on rajoute les coups de pied de la savate mais aussi des techniques de self-défense), et de la canne défense (où l'on associe à la canne des techniques d'autodéfense ou qui utilise la canne comme objet de défense personnelle).

Lorsqu'on pratique ce sport, on peut parfois utiliser le bâton pour l'échauffement ou faire varier les styles, on l'utilise souvent pour faire des démonstrations. Le bâton mesure en général 1,4 m, en châtaignier lui aussi. Son poids est d'environ 400 grammes, il est utilisé à deux mains.

Le tireur est équipé d'un pantalon matelassé (au niveau des tibias particulièrement) et d'une veste elle aussi matelassée (épaules, flancs, etc...)
Le tireur porte également des gants épais, assez longs, qui couvrent une partie de l'avant-bras et protègent tous les doigts d'éventuels coups, et un casque. Il s'agit en fait d'un casque d'escrime ou l'on a ajouté une protection qui doit protéger en plus l'arrière de la tête. Et bien sûr, le tireur possède sous sa tenue des protège-tibias et une coquille. Les surfaces de frappe sont la tête (le dessus du crâne, de côté et de face), la partie médiane du corps (flancs, etc. de face ou de côté) et les jambes (de la cheville au genou; de face, de côté et de derrière).

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Tuesday, November 29, 2011

Le Iaido

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Le iaido est un art martial d'origine japonaise se focalisant sur l'acte de dégainer le sabre et de trancher en un seul mouvement. Tout comme pour les autres budo, cette école se focalise sur l'harmonie des mouvements et la démarche spirituelle (influence du zen), l'efficacité technique viens ensuite. Depuis quelques années, les sensei japonais prônent une démarche plus offensive, dirigée vers un iaido de "combat".

Le terme iaido  est composé de trois kanjis signifiant approximativement:
- vivre, exister (i)
- l'harmonie, l'union (ai)
- la voie (do)

"Iaido" peut donc se traduire par "la voie de la vie en harmonie", ou "exister en union avec la voie". Le préfixe "i" peut aussi être interprété par le chiffre 1, l'unité: La voie de l'unité de l'individu, en lui-même pour être "bien dans sa peau" et avec les autres: adversaire pour le vaincre, société pour la servir.

L'essentiel de la pratique du iaido consiste en l'apprentissage et l’exécution de kata, séquences de mouvements précis, s'exécutant la plupart du temps seul et correspondant à un scénario. Certaines écoles proposent des séries de kata à deux. Ces formes constituent autant de supports à l'enseignement et permettent la transmission de l'ensemble des techniques d'une école.

Les katas se composent à la base des quatre mêmes étapes:
- dégainé et première coupe (nukitsuke)
- coupe principale (kiri oroshi)
- nettoyage de la lame (chiburi)
- rangement de la lame dans le fourreau (noto)

On distingue aussi une partie importante propre à de nombreux kata: Furikabuto, l’action de "brandir le sabre".

De nombreuses variantes, coupes, frappes d’estoc, frappes avec la poignée du sabre, sont ajoutés dans certains kata. Les kata démarrent soit debout (tachi iai), soit à genoux au sol (seiza), soit dans une position avec un seul genou au sol (tate hiza).

Ces kata doivent être "habités" par le pratiquant, et induisent des notions fondamentales propres à tous les budo:
- Zanshin : la vigilance active. Le ressenti, la perception de l'environnement.
- Seme : la menace, construction de l'attitude exprimant la capacité de réaction instantanée.
- Metsuke : le regard global, non focalisé, perception visuelle large.

L’entraînement au iaido peut se qualifier de pratique individuelle - collective.

Individuelle, car sans partenaire direct, hormis dans la situation virtuelle du kata. Intellectuellement, c'est principalement un travail approfondi sur la concentration. Physiquement, sous des aspects souvent calmes, l'entraînement - surtout pour les départs en seiza (à genoux) ou tate hiza (un genou au sol, assis sur le talon de la même jambe) - fait intervenir des muscles puissant des jambes, gourmands en énergie, ainsi que toute la ceinture abdominale .Cette pratique bien menée ne provoque aucun traumatisme, et peut se poursuivre sans problème jusqu'à un âge avancé, avec toutefois une réserve pour les genoux. On note en effet que certaines écoles exigent le port de protections type genouillères, lors de la pratique des kata notamment.

Collective, car l'exercice d'apprentissage demande un rythme spécifique pour chaque niveau d'étude et pour chaque école. Ce rythme, ce déploiement collectif d'énergie, appelé Ki awase, porte le pratiquant, bien au-delà du stade où il aurait arrêté s'il était seul. De plus, l'exercice consistant à suivre exactement le rythme du professeur ou d'un élève avancé, fait partie de l'étude dans l'objectif de la mise en harmonie instantanée indispensable lors d'un duel (i - unité, ai - harmonie).


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Monday, November 14, 2011

L’utilisation du Kubotan !

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Le kubotan est décidément l’arme de défense la plus moderne depuis l’invention des arts martiaux. Surtout utilisée au Étas-Unis, le Kubotan est la plus populaire des armes de défense personelle. Transportée par des millier d’hommes et de femmes, artistes martiaux et non-pratiquants, le Kubotan, frère du Yawara, fut développé par Shihan Tak Kubota, qui basa son invention sur les principes du porte-clé ayant ces atouts pour ce défendre.

Un Karatéka peut préférer des techniques de contre-attaques, utilisant le bout du Kubotan pour des assauts blessants ou bloquer les attaques de son attaquant en utlisant des coups aux points vitaux. Les pratiquants du Jiu jitsu et les Aikidoka, eux se sentent plus confortable avec des prises de clés, fauchages, immobilisations et créer des plaintes de souffrances. Le Kubotan génere donc une intense souffrance à son adversaire. Même sans expériences dans les art martiaux, le Kubotan fournis un apprentissage de méthode d’auto-défense par sa facilité. La méthode de base la plus facile sont les contre-attaques et les défenses sur des parties sensibles et vulnérables du corps.Ceci aide donc les gens qui ont de la difficulté à se rapeller des techniques d’auto-défenses définis, ils n’ont juste qu’a frapper dans les regions osseuses, les centres nerveux et les points de pressions. Cependant, ce n’est pas nécessaire de perdre son temps ou de manquer une opportunité durant une situation de défense pour essayer de frapper précisement l’ennemi. Dans ces cas, il est mieux de réagir naturellement et par instinct. Par exemple, l’objectif fondamental pour frapper le bras, peut facilement être de frapper le coude, mais vous pouvez aussi heurter le poignet, le dos de la main ou les articulations. Il y a d’innombrables façon de ce défendre en frappant des parties vulnérables du corps. Mais ne soyez pas confus, dites-vous qu’il n’y a aucun mauvais mouvements avec un Kubotan.



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Monday, May 9, 2011

Les arts martiaux ou la violence maîtrisée

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Dès qu'on parle d'arts martiaux, on pense tout de suite à l'enseignement des techniques de combat. Littéralement, un art martial est destiné aux militaires, cela signifie des techniques utilisées pour les combats, pour se défendre et attaquer. A l'origine, cela concernait les disciplines martiales japonaises, qui consistaient à appliquer des techniques et une philosophie proche de la religion façonnant les pratiquants à se préparer à tout instant à la mort. Les arts martiaux sont maintenant pratiqués partout et regroupent tous les arts du combat issus de tous les pays.

L'objectif des arts martiaux n'est pas de vaincre, ni de blesser ou de faire du mal, toutefois, il est évident, qu'ils donnent aux combattants la possibilité d'immobiliser, de blesser ou même de tuer leur adversaire. La connaissance des techniques martiales, de par l'assimilation de leur philosophie et leur pratique régulière, devrait amener leurs adeptes à avoir une meilleure maîtrise de soi quelles que soient les circonstances. Ils devraient être conscients que les arts martiaux ne sont ni une danse, ni de la gymnastique, ni seulement un sport, ce sont des techniques recherchant une efficacité maximale lors de leur utilisation. Elles peuvent être dangereuses, vu que l'évaluation de la distance, l'étude des points vitaux, l'économie des forces, la précision et la puissance des coups sont bien étudiés pour y parvenir.

Au début, destinés à entretenir la forme et à bien canaliser l'énergie corporelle, les arts martiaux n'étaient pas orientés vers la compétition, mais afin de sensibiliser les adeptes à l'importance du contrôle de leurs actes, ils font maintenant partie des disciplines sportives. Cependant, même dans les plus violents combats, lors des compétitions, le respect de l'adversaire et des règles les régissant doit être soutenu rigoureusement. Les arts martiaux diffèrent les uns des autres selon leur pays d'origine.

Au Japon, il en existe plusieurs et ils se divisent en deux groupes, ceux qui se pratiquent à mains nues, et ceux qui se font avec manipulation d'arme blanche. Parmi la première catégorie, celle à mains nues, les plus courants et les plus connus sont : l'aïkido, le judo, le karaté, le jiu-jitsu et le sumo. L'aïkido consiste à utiliser des techniques de défense exploitant les forces et l'agressivité de l'adversaire à son profit, et se termine, généralement, par une projection au sol et une immobilisation. Les techniques du judo, qui signifie ‘la voie de la souplesse', sont proches de celles de la lutte et sont axées sur les projections, le maintien et les étranglements. Le karaté, qui regroupe plusieurs styles, signifie la voie de la main vide. Pour se défendre ou attaquer, les karatéka utilisent seulement les mains et les pieds pour s'affronter, et ces techniques sont issues de l'île d'Okinawa. Le jiu-jitsu, littéralement techniques de souplesse, est l'application des techniques enseignées à l'origine aux samouraïs, pour pratiquer l'autodéfense. le sumo est la lutte traditionnelle japonaise destinée aux poids lourds. Les disciplines japonaises qui font appel à une arme blanche et qui sont les plus pratiquées sont : le kobudo qui se sert de matériels utilisés pour l'agriculture (tonfa, sai, nunchaku, kama, ...), le iaido et le kendo qui ont en commun la similarité avec l'escrime, qui se pratiquent avec un katana pour le combat et une armure en bambou en guise de protection. Le Yoseikan Budo est une discipline fondée par Hiroo Mochizuki, qui se pratique à mains nues mais également avec des armes blanches. Il faut remarquer que ce ne sont pas les seuls arts martiaux japonais, la liste est encore longue, si on ne cite que aikibudo, goshindo, nippon kempo, sogobudo, taido, ou yagyu shingan.

Les autres pays ont également leurs arts martiaux, dont les plus célèbres sont le capoeira, le jiu-jitsu de Brésil, la boxe anglaise d'origine grecque, le wushu, le kung-fu de Chine, le kuk sool won, le tae kwon do de Corée, le full contact, le jeet kune do, le kick boxing des Etats-Unis, l'escrime de France, le pugilat, le gladiateur de la Grèce Romaine, le ppencak silat de l'Indonésie et le krav maga de l'Israël. En général, les arts martiaux asiatiques se distinguent par leurs études de mouvements pré-arrangés que les japonais appellent kata, akas pour les birmans, tao lus en chinois, et trao ou quyen en vietnamien. Ces parades sont appliquées avec finesse mais sont tirées des techniques de combat et utilisées avec le maximum de contrôle et le minimum d'effort. Les arts martiaux birmans sont issus des techniques de défenses ancestrales des moines.

Les arts martiaux sont supposés être une philosophie surpassant le physique et c'est ainsi que leurs partisans devraient pouvoir s'abstenir de combattre, sauf en cas de force majeure. Leurs compétences devraient les amener à mieux contrôler leurs émotions et leurs actes. La pratique des arts martiaux ne permet pas seulement de maîtriser les arts du combat, les préoccupations de défense ou la canalisation des violences, elle donne surtout la possibilité d'aboutir à la maîtrise de soi afin de progresser physiquement et mentalement.

 

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Friday, March 11, 2011

La boxe se féminise


Pourquoi les filles font-elle de la boxe?
Contrairement aux autres boxes qui ne comptent pas ou peu de femmes, la boxe française leur a toujours été ouverte. Depuis quelques années, elles font une véritable percée. "Les filles font de la boxe française parce que ce sport est esthétique. Il demande un grand contrôle de soi, beaucoup de souplesse et de précision," raconte Pascale Puibasset, entraîneur.

"Près de chez moi, j'avais le choix entre la danse et la boxe française. Je me suis dit : "Pourquoi pas la boxe?" Au début, mes parents se moquaient de moi. Maintenant, ils prennent ça au sérieux. En classe, mes amis sont étonnés. C'est vrai que je mesure 1,67 m pour 50 kg seulement. Depuis que je pratique ce sport je me sens plus sûre de moi, plus souple, mes réflexes sont meilleurs."
Eve, 16 ans et demi.

Un gracieux bout de femme, sourire charmeur, yeux bleus étonnés dans un visage poupin, et un casque de cheveux frisés. L'anti-portrait d'un boxeur! Et pourtant. Sandrine Matile a à 13 ans, un amour fort discret pour le sport, lorsqu'elle accepte d'accompagner son grand cousin dans la salle de boxe française de l'association sportive de sa ville. Simple curiosité d'adolescente, et, sans doute aussi, un brin d'amusement à la pensée rencontrer des traîne-savates!

Jeu de pieds, jeu de mains : double jeu de vilains... Dans l'instant, le coup de foudre, difficile à analyser comme tous les coups de foudre. Sandrine tente de se souvenir: "Tout d'abord, c'est peut-être l'ambiance qui m'a séduite : un accueil chaleureux, une musique gaie, une bande de bons copains et copines. Et puis j'ai aimé ce qui m'apparaissait comme un loisir, non comme un sport: assouplissements, enchaînements tactiques, art de l'esquive, gestes aériens, souci de ne pas asséner de coup... En fait, on apprend à canaliser son influx nerveux, à se contrôler soi-même. C'est une discipline très éducative." Onze années ont passé. Sandrine a peu grandi (1,57 m sous la toise, 45 à 48 kg sur la balance: une "mini-légère"), mais sa passion pour la boxe française ne cesse de dévorer sa vie. Hôtesse d'accueil à la mairie, elle jongle avec le temps pour pratiquer deux heures de sport chaque jour: course à pied, musculation, vélo, boxe anglaise et, bien entendu, les entraînements spécifiques au sein de son nouveau club "le Gant d'or", accroché à la ville. Avec le temps, la jeune femme a découvert que la boxe française, sport complet où se conjuguent la tête, les jambes et les poings, nécessitait à la fois des qualités physiques et morales: résistance, efficacité, coup d'oeil, humilité, confiance en soi, concentration. Elle avait deux handicaps: trop gentille et potentiel physique insuffisant, explique son entraîneur, Michel Fradet. Sandrine a su les compenser par la persévérance, la technique et le sens tactique. Mais pourquoi diable la douce jeune fille en est-elle venue à se lancer dans le combat total, en 1991? Elle aurait pu, comme la plupart des filles, se contenter des compétitions d'assaut; certes basées sur le toucher et la précision, mais qui excluent les coups donnés trop forts. Style et nuances, en somme. Alors que le combat total, qui allie technique et efficacité, peut mener jusqu'au K.O.

Sandrine, tranquille, explique: "En assaut, les juges ne sont pas toujours clairvoyants. Je me sentais frustrée. Le combat me motive plus: je voulais me prouver quelque chose à moi-même." Même si l'on risque une perte de connaissance, il n'y a jamais eu d'accident grave, grâce à un suivi médical sérieux. Championne de France en combat série nationale (1993, 1994 et 1995), Sandrine poursuivait un rêve, un titre de championne du monde. Chance saisie le 25 novembre 1995, à Romans, face à une Russe, Nathalie Aguirevetz." J'ai gagné grâce à ma technique et à mon mental, affirme la nouvelle championne. Et j'espère avoir prouvé que l'on peut boxer tout en restant féminine." Aucun sponsor, des frais de déplacement remboursés chichement, des incompréhensions chez les collègues lorsque le maire accorde quelques demi-journées pour la préparation du championnat du monde, la "traîne-savates" n'a pas pour autant les pieds cousus d'or! Et le temps des vacances pour les randonnées ou la plongée est souvent écorné par les journées de compétition. Qu'importe! Il y a tant de joie dans les victoires sur l'adversaire ou sur soi-même, dans l'encadrement d'enfants de 10 à 14 ans, à l'âge où la boxe française n'est qu'un jeu. Même pratiqué en combat, ce sport, très codifié, n'est pas plus dangereux que le ski, assure Philippe Templier, président du Gant d'or. Comme le judo, il apporte l'équilibre. Sauf cas exceptionnel, tous ceux qui ont défendu les couleurs de notre club dans un sport de combat se sont bien réalisés dans la vie. Sandrine a la simplicité et la ténacité des grands champions. En ce sens, elle est un exemple. Sandrine a préparé, avec le soin habituel, les championnats de France organisés le 3 février 1996. "Je veux plaire", dit-elle. En finale, elle aura huit minutes pour séduire et vaincre.



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Tuesday, February 22, 2011

L'histoire de la capoeira


La capoeira (prononciation portugaise: [kapuej??]) est une forme d’art afro-brésilien qui combine des éléments d’arts martiaux, de musique et de danse. Elle a été créé au Brésil par les esclaves venus d’Afrique au XVIème siècle. Elle a été développé dans la région de Palmares Quilombo dos, situé dans l’Etat brésilien d’Alagoas, qui était l’état de Pernambuco, avant le démembrement, et a eu une grande influence sur les générations afro-brésilienne, avec une présence forte dans les États de Bahia, Pernambuco, Rio de Janeiro et São Paulo. Les participants forment une roda, ou un cercle, et à tour de rôle, soit en jouant des instruments de musique (tels que le berimbau), le chant, ou rituellement par paires dans le centre du cercle. Le combat est marqué par un jeu acrobatique fluide, des feintes, des takedowns, et avec une large utilisation de balayages, coups de pied etc. Moins fréquemment utilisé les techniques de coude, gifles, coups de poing etc.
Le mot "capoeira" a une origine probable dans un terme utilisé par dérision par les propriétaires d’esclaves se référant aux combats de poulet (le mot signifie littéralement "poulailler" en portugais). Un autre argument est que le mot "capoeira" dérive du Tupi-Guarani ("feuille", "végétal") et Puera, qui signifie "autrefois une forêt".
Certaines interprétations mettent l’accent sur la capoeira comme style de combat conçu par rébellion, mais dissimulé par la danse.
Maya Talmon-Chvaicer suggère que la capoeira peut avoir été influencée par un rituel lutte-danse appelée N’golo (la danse zèbre) du sud de l’Angola, qui est réalisé au cours de la "Efundula, un rite de puberté pour les femmes de la Mucope, Muxilenge et Muhumbe tribus du sud de l’Angola." Depuis les années 1960, la théorie N’golo est devenue populaire parmi certains pratiquants de la capoeira, mais elle n’est pas universellement acceptée.
A une époque, la capoeira était interdite au Brésil. Des 288 esclaves qui sont rentrés dans la prison Calabouço au cours de l’année 1857-1858, 80 (31 pour cent) ont été arrêtés à cause de la capoeira, et seulement 28 (10,7 pour cent) pour s’enfuir.
En dépit de l’interdiction, Manuel dos Reis Machado (Mestre Bimba) pionnier de la capoeira, a finalement réussi à convaincre les autorités de la valeur culturelle de la capoeira, mettant ainsi fin à l’interdiction officielle dans les années 1930. Machado a fondé une école de capoeira en 1932, l’Academia-Escola de Capoeira Regional à Salvador de Bahia. Il était alors considéré comme "le père de la capoeira moderne". En 1937, il a obtenu du Conseil d’Etat un diplôme d’enseignement.
Après avoir sauvé la capoeira de l’illégalité, Mestre Bimba a commencé à être contesté par d’autres maîtres de capoeira qui possédaient leurs propres styles de capoeira, telles que la capoeira angola.
Artur Emídio a été probablement le premier capoeiriste à se produire à l’étranger à la fin des années 1950 et au début des années 1960 il se rendit en Argentine, au Mexique, aux Etats-Unis et en Europe. Des groupes tels que le Brésil tropical, dirigé par Domingos Campos et M. Camisa Roxa, ont fait des tournées en Europe dans les années 1970.
Dans le milieu des années 1970 des maîtres ont commencé à émigrer et à enseigner la capoeira aux États-Unis et dans d’autres pays. À ce moment la capoeira au Brésil était encore principalement pratiquée parmi les plus pauvres et les plus noires des Brésiliens. Avec son immigration aux États-Unis, cependant, une grande partie de la stigmatisation avec laquelle elle a été historiquement associée au Brésil a cessé.
Aujourd’hui, il existe des écoles de capoeira un peu partout dans le monde, attirant un large panel social et culturel.


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Wednesday, February 2, 2011

Les arts martiaux et la philosophie


Arts martiaux

Étymologiquement arts de "guerre", les arts martiaux ne concernent pas les armées pour lesquelles on parle plus volontiers de "stratégie militaire". Le terme "art" nous renvoie à technique, artiste ou artisan et donc à l’individu.
Leur nom est souvent accouplé au suffixe "do" qui signifie "voie" (karaté do, judo, aïkido, etc.). Voie vers l’épanouissement, le bonheur ou la sagesse; concepts ayant tous des liens étroits, sagesse nous renvoyant directement à "philosophie".
Quelle est donc la particularité des arts martiaux qui leur permet d’être un véhicule vers la sagesse? Quelle différence entre l’art martial et le sport de combat?
L’art martial nous installe dans une situation où l’agresseur attente à notre intégrité physique, voire à notre vie. Aucune règle ne régit cette agression qui peut être perpétrée par plusieurs individus éventuellement armés et la riposte peut aller jusqu’à la mort des agresseurs si le contexte l’exige. Cette absence de limites est la marque essentielle de l’art martial. Le simple aménagement de celui-ci en vue de la compétition ou la présentation édulcorée que certains éducateurs en font aux enfants dans un but pédagogique lui font perdre ce côté extrême; il est devenu un sport de combat. (Constatons, à propos de la valeur pédagogique, que la violence se rencontre souvent dans les salles de sport de combat, jamais dans les dojos d’arts martiaux.) Or, la philosophie a une prédilection pour les grandes questions existentielles; celles qui touchent à la vie et à la mort. Comment pourrait-on s’entraîner durement comme si la mort nous guettait à chaque tournant sans nous poser de questions sur le fondement de cette démarche? Initialement simple méthode d’autodéfense, l’art martial, comme la peine de mort ou l’euthanasie, ne pouvait éviter de se confronter à la pensée philosophique.

De plus, l’art martial a pour vocation de servir à n’importe quel moment de notre existence. Sa portée dépasse de très loin le cadre restreint de l’entraînement. Ainsi devient-il un véritable mode de vie qui soulève une kyrielle de questions car les répercussions sur le comportement quotidien sont multiples. Elles ne pourront recevoir de réponses satisfaisantes qu’à l’aide d’une philosophie cohérente.  
Zen et karaté

Ainsi, le karaté a rencontré le bouddhisme zen. Ce qui frappe dès la première analyse, c’est la complémentarité évidente entre zen et karaté. Le karaté do ne serait sans doute pas aussi efficace si les samouraïs et autres guerriers qui l’ont développé n’avaient été guidés par les principes du zen. En effet, ceux-ci doivent permettre de maîtriser son esprit, donc d’atteindre la perfection puisque la technique pourra s’exercer sans contrainte dans une totale lucidité. Comme on le voit, la rencontre entre le karaté et le zen a été doublement profitable: la technique martiale est devenue redoutable grâce au zen et, toujours grâce à ce dernier, elle s’est dotée d’un message de paix et de tolérance. La pensée de Sensei Funakoshi la plus répandue est la suivante : "le karaté est fait pour ne pas servir." De fait, les arts martiaux auraient pu devenir extrêmement violents mais les philosophies bouddhistes ont permis de transcender cette violence. Nul n’est plus pacifique, aujourd’hui, qu’un adepte des dojos.
Qu’est-ce que le zen? C’est zazen répondent les experts; c’est à dire la méditation assis qui doit conduire grâce à des méthodes appropriées à la connaissance de soi, puis à celle des principes qui régissent l’univers. (Clin d’œil au célèbre aphorisme de Socrate: "connais-toi toi-même".)
Le cérémonial, au début et à la fin du cours de karaté do, est directement issu de la pratique zen. Ceux qui s’entraînent depuis plusieurs années savent que cet instant est un peu magique. Il peut être tentant d’aller plus loin dans cette voie, certains trouvant d’ailleurs cette méditation trop courte. Comprendre la genèse du karaté do nécessite une incursion dans le zen et on ne peut qu’encourager une telle initiative.
Cependant, est-il utile de prolonger l’expérience? C’est à chacun, bien sûr, d’en décider, mais il convient d’examiner plusieurs points. Comment vais-je pouvoir comprendre le monde en m’isolant du monde? Comment comprendre mes réactions alors que rien ne me fait réagir? Le grand penseur indien Krishnamurti s’exprimait ainsi sur ce sujet : "pour comprendre la peur, je dois affronter la peur et observer par quel mécanisme elle naît en moi. M’isoler pour méditer sur le sujet n’a aucun sens." Pour lui, la méditation est certes importante, mais elle doit être de tous les instants et en contact direct avec le sujet de la réflexion. Dans ce sens, le karatedo peut nous proposer une sorte de zen dynamique, la méditation du zazen pouvant se prolonger dans les exercices pratiqués seul ou avec partenaire. Si zen et karaté do peuvent tous deux conduire à la sagesse, les moyens utilisés diffèrent sensiblement.
À chacun, suivant ses convictions, d’effectuer le meilleur choix.




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