Monday, November 29, 2010

Les arts martiaux au Brésil: histoire et styles

Découvrez Montréal arts martiaux Dans l'imaginaire populaire, au Brésil seul le foot serait le sport roi. Comme le seraient les arts martiaux dans les pays asiatiques. Ces images d'Epinal ne sont pas fausses, mais pas totalement justes. En effet, au Japon, le sport no. 1 n'est ni le judo ni le karaté, mais bien le baseball. Sport justement importé au début du 20ème siècle par Jigoro Kano, maître en art martial et fondateur du judo moderne. Quant au Brésil, les arts martiaux et sports de combat sont très bien ancrés dans la société brésilienne; autant qu'ils le sont dans les pays asiatiques, Chine, Japon ou Thaïlande. Les sports martiaux les plus répandus au Brésil, mis à part peut-être le judo, sont le Jiu-jitsu brésilien, la Chute boxe, la luta livre et la capoeira, ce dernier étant certainement le plus connu en dehors des frontières du Brésil. Le jiu-jitsu brésilien tire son origine d'un maître de judo et de l'ancien ju-jitsu japonais du nom de Mitsuyo Maéda, élève de Jigoro Kano de l'école du Kodokan, la mecque du judo moderne. Ce japonais immigra au Brésil pour y établir une colonie japonaise et y rencontra un diplomate brésilien qui lui facilita la tâche en échange de l'enseignement des arts martiaux. Ce diplomate brésilien, Gastao Gracie, est le patriarche de la famille la plus connue au Brésil, le clan des Gracie, qui créèrent ce jiu-jitsu dit brésilien basé essentiellement sur le combat au sol, avec clés et étranglements, mais sans frappes.
Le suivant, la chute boxe, est une école brésilienne issue de la boxe thaïe. L'utilisation des pieds, genoux et coudes pour frapper forme l'essence de ce style qui finit par s'axer sur le free fight ou combat libre. La chute boxe finit par utiliser les techniques de Jiu-jitsu et de luta livre.
Pour la luta livre, c'est une méthode de lutte libre utilisant, outre les techniques de soumissions, clés ou étranglements comme pour le jiu-jitsu. Le combats se déroulent en short et t-shirt seulement, contrairement au jiu-jitsu qui se pratique surtout en kimono de judo (mais ce dernier se pratique également parfois torse nu, surtout pour se familiariser avec le combat libre ou les combattants le sont aussi en général).
La dernier, la capoeira, est un système assez complet qui puise ses origines chez les anciens esclaves noirs, qui maquillèrent leur entraînement de cet art martial par de la danse et de la musique. Les démonstrations de capoeira chez les occidentaux portent justement à confusion puisque la musique donne toujours une impression de danse, alors qu'il s'agit bien d'un art martial.
Toute ces écoles brésiliennes et cela depuis des décennies se livrèrent à des défis très musclés. Des combats violents, parfois officiels ou clandestins, furent la norme au Brésil sous la dénomination de "vale tudo" qui veut dire en portugais "tout est permis". Cette nation du foot porte un héritage martial de près d'un siècle qui n'a plus rien à envier aux pays d'Extrême-Orient.
Mais quelle est la véritable origine des art martiaux en Orient? La légende veut que quelques siècles avant J-C, un moine guerrier Hindou du nom de Bodhidharma entreprit un voyage en Chine, allant y enseigner les arts de combat dans le fameux monastère Shaolin, berceau du Kung fu et des arts martiaux notamment japonais comme l'ancien ju-jitsu des samouraïs.
Mais en remontant plus haut à la source des arts martiaux, ces derniers seraient arrivés aux Indes par les conquêtes d'Alexandre le Grand, lorsqu'il atteignit les abords de l'Indus avec ses armées. Et ce serait à partir du pancrace grec, un système de combat à main nue très répandu à l'époque de la Grèce antique, que le moine indien Bodhiharma en aurait acquis les bases, donnant naissance aux arts martiaux d'orient.  Découvrez Montréal arts martiaux

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Tuesday, November 16, 2010

L'origine et les règles du kick-boxing

Découvrez Montréal arts martiaux Style de boxe très apprécié au Japon comme aux Etats-Unis, le Kick-Boxing a été créé par les Japonais après les Jeux Olympiques de 1964. Ce sport de combat utilise diverses techniques issues de la boxe thaïlandaise (Muay thai) et du kyokushinkaï.
C’est le promoteur Osamu Noguchi qui utilise la première fois le terme Kick-boxing pour désigner cette version japonaise de la boxe thaïe. Après avoir séjourné Thaïlande, il met en place une forme de rencontre sportive avec l'aide de Kenji Kurosaki, spécialiste de Kyokushinkaï, où sont utilisées les techniques de poing et jambe, les coups de genoux et les projections de Judo.
En 1966 les règles du kickboxing évoluent, les coups de têtes et les projections sont interdits.
Quelles sont les règles d’un combat en kick-boxing " japonais "?
-5 rounds de 3 minutes
-Les coups autorisés et les irrégularités sont identiques à ceux du Muay thaï , à la différence prêt qu’il est interdit de projeter son adversaire.
-En Europe, le kickboxing ne comprend pas les coudes et les corps à corps sont limités.

Quelques champions de kick-boxing:
Peter Aerts, Masaaki Satake, Musashi, Sam Greco, Albert Kraus, Masato, Jerome Lebanner, Maurice Smith…
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